10 choses à vérifier avant de lancer votre boite

10 choses à vérifier avant de lancer votre boite !

Votre décision est prise, vous désirez vous lancer dans l’entrepreneuriat et quitter le monde du salariat. Après avoir précisé votre idée et commencé à vous imaginer en tant que chef d’entreprise, il est important d’effectuer un brainstorming approfondi afin de ne pas rater certaines étapes parfois garantes du succès de votre entreprise. 

1. Une idée simple est parfois la meilleure

Tout le monde ne s’appelle pas Steve Jobs. Si vous avez une idée que vous pensez révolutionnaire, pourquoi pas, mais celle-ci devra faire l’objet d’une réflexion encore plus approfondie sur la connaissance du marché, la cible et le développement possible dans le temps. 

Créer son entreprise sur un marché non concurrentiel est pratiquement impossible de nos jours puisque les autres entrepreneurs ont également de bonnes idées ! Préférez une activité où la concurrence réussit. Pourquoi ? Parce que si la concurrence existe, c’est qu’il y a sûrement une place qui vous est réservée. Ce sera ensuite à vous de vous démarquer, telle est la clé de la réussite. Attention, vérifiez bien que votre idée n’est pas déclinante !

2. Suivre un coaching pour verrouiller certains points

Avant de vous lancer dans votre projet, pourquoi ne pas suivre un coaching personnalisé par un professionnel du secteur ? Il suffit d’une heure ou deux d’un accompagnement dédié pour préciser certains points. L’avis extérieur de ce professionnel viendra ainsi :

  • valider les points positifs de votre projet ;
  • éclairer certains éléments encore un peu obscurs ; 
  • donner de nouvelles idées adaptées à votre profil d’entrepreneur.

Prendre du temps pour étudier l’ensemble du projet de A à Z est primordial. N’hésitez pas à monter un cahier des charges précis que vous mettrez à jour au fur et à mesure de votre avancée. 

3. Présenter votre idée à une audience

Le but est de faire comprendre votre idée à un interlocuteur du métier ou non. Celle-ci doit être claire, concise et être aboutie pour vous présenter et définir votre projet en quelques phrases. Ce pitch sera donc très utile lorsque vous aurez un rendez-vous avec un banquier, une chambre des métiers ou du commerce, un investisseur ou un mécène.

Rédigez votre présentation, lisez-la à haute voix à des amis ou de la famille et acceptez de remettre votre ouvrage sur la table si votre audience ne comprend pas immédiatement ce dont vous parlez. Une fois votre pitch au point, apprenez-le par cœur, vous l’utiliserez pour vous présenter.

4. Se renseigner sur la concurrence

La concurrence va vous apporter de nombreux renseignements sur votre projet. Il ne s’agit en aucun cas de copier ce qu’elle fait (vous pourriez risquer d’avoir quelques problèmes !), mais de vous en inspirer et de tenter de faire mieux. 

Découvrez sa façon de travailler, checkez sa communication, est-elle présente sur les réseaux sociaux ? A-t-elle un site vitrine ou vend-elle en ligne ? Préparez une fiche par concurrent ou un tableau comparatif des activités si vous désirez comparer vos concurrents et vous inspirer de tel ou tel point. 

5. Réaliser un business plan qui tient la route

Le côté financier de votre projet est le nerf de la guerre. Offrez-vous les services d’un comptable pour valider votre business plan. Si vous devez solliciter un investisseur, celui-ci vous le demandera. Il ne se contentera pas d’un business plan fait sur un tableau Excel, mais exigera un document valide avec de nombreux calculs et ratio (point mort, excédent brut d’exploitation, trésorerie, etc.). 

6. Connaître le marché

Après avoir étudié la concurrence, la connaissance du marché est indispensable. Intéressez-vous aux habitudes des consommateurs de votre domaine, créez votre persona (ou vos personae) et essayez de tout connaître sur vos futurs clients. 

Pensez également à trouver le panier moyen de chaque client, vous pourrez ainsi avoir une estimation de votre chiffre d’affaires. 

7. S’entourer de professionnels

Si votre idée englobe un côté technique pointu, peut-être aurez-vous besoin de vous entourer de techniciens qui croiront en votre projet. Nous nous approchons quelque peu de la méthode des start-ups qui recrutent des personnes ultra compétentes et leur offrent des parts dans la société. 

C’est ici que la citation « 1 + 1 = 3 » prend toute sa force. Les idées émises par l’un trouvent leur résonance chez l’autre et s’amplifient dès qu’elles sont partagées. 

8. Définir une deadline de lancement du projet

La méthode SMART précise que toute idée doit faire l’objet d’une date butoir. Pourquoi ? Tout simplement parce que se mettre une date limite permet de : 

  • mener de façon plus régulière les actions ; 
  • réfléchir en amont et non à la dernière minute ; 
  • reléguer au loin la procrastination.

Attention il ne s’agit pas de se mettre la pression dès que cette date est définie. Choisissez-la suffisamment éloignée pour préparer tout ce que vous devez faire. Pour cela, aidez-vous de votre cahier des charges et, pourquoi pas, d’un rétroplanning qui vous permettra de bien visualiser l’ensemble de la mise en œuvre de votre projet. 

9. Mon idée est-elle viable ?

Très souvent les entrepreneurs pensent qu’ils vont rapidement gagner de l’argent avec leur activité. Si cela est vrai pour certains, il faut reconnaître que la plupart d’entre eux mettent un certain temps avant de rentabiliser leur activité. 

Être seul pour faire ces calculs n’est pas toujours facile. Une solution est, pourquoi pas, de vous rapprocher d’une coopérative d’activité et d’emploi qui vous permet d’être accompagné par un professionnel et de lancer sereinement votre activité, tout en bénéficiant du chômage ou du RSA de façon tout à fait légale. 

10. Réfléchir à son statut

Choisir la microentreprise pour se lancer est la solution la plus simple, mais la moins avantageuse en termes de couverture sociale, retraite et droits aux allocations chômage. Elle peut être parfaite pour démarrer son activité à condition que votre activité ne soit pas réglementée. Vous pourrez ensuite évoluer vers un statut plus protecteur.

Pensez au portage salarial, à la coopérative, à la SASU ou EURL si vous êtes seul. Prenez le temps de vérifier chaque avantage du statut et n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel qui saura vous recommander le statut le mieux adapté à votre situation personnelle. 

11. Êtes-vous un véritable entrepreneur dans l’âme ? (Bonus)

À quelques exceptions près on ne naît que rarement entrepreneur, on le devient. Lancer sa boite demande parfois : 

  • des sacrifices dans la vie personnelle et familiale ;
  • du temps avant d’avoir une activité rentable ; 
  • d’avoir des idées et que celles-ci soient mûrement réfléchies ; 
  • d’accepter une perte de revenu durant quelque temps ; 
  • de se remettre en cause et de travailler la confiance en soi ;
  • d’avoir la prestance pour négocier avec un banquier ; 
  • des connaissances en gestion d’entreprise ; 
  • des capacités en informatique. 

Vous l’aurez compris, l’entrepreneur en devenir doit être tout à la fois : expert dans son activité, compétent en base comptables et commerciales, au point avec la communication, organisé dans son quotidien. 

Si vous savez que vous risquez de ne pas être au top dans un de ces domaines, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Si vous tenez réellement à votre projet, être bien entouré, même si cela vous coûte quelques centaines d’euros est gage de réussite.